Semaine 20 : du 7 au 13 novembre

Les fouilles sont "re"préparées. Les grosses pluies d'après terrassement ont quelque peu comblé les tranchées... Pioches, pelles et truelles sont de sorties dans la gadoue...

Nous finissons de planter les pieux de 1mètre de haut en châtaignier, coupés directement en châtaigneraie. Taillés en pointe, nous les enfonçons au maximum mais le lit de galets de l'Adour ne permet pas de les enfoncer aussi profond et droits que prévu. Nous les recoupons pour qu'ils soient complètement pris dans le béton de chaux des fondations à venir.

Nous installons les planches d'OSB de récup' comme coffrage calées avec le reste des parpaings et des gros galets. Ensuite, une couche de chaux pour stabiliser le terrain et un lit de galets lavés auparavant pour faciliter la cohésion avec le béton de chaux. Nous réalisons un tressage avec du noisetier entre les pieux comme ferraillage végétal.

Nous tentons les premières brouettes avec Sir Simon pour tester le mélange et rôder la technique.

Le lendemain Catheu et Greg viennent en renfort...Ca se remplit...

Pour laver les cailloux, deux techniques s'opposent...

Technique innovante mise en oeuvre par Greg, la béto directement branchée sur le tuyau d'eau...

Merci à Damien pour la bétonnière, sans citer de marque aucune.
Le béton est vibré au fur et à mesure "à la botte"...

Le dimanche on prend pas les mêmes et on recommence...pour du béton de ciment cette fois ci Ju ju et Michel aux manoeuvres. Nous coulons la réhausse du deuxième plot de fondation intérieur, celui ci portera le futur mur en pisé.

Semaine 18 et 19 : du 24 octobre au 6 novembre

Nous commençons par soutenir en catastrophe la toiture par des étais. Une infiltration d'eau a fait fissurer la dalle béton au dessus des solives qui ont, elles, été grignotées par des petites bestioles et les fuites...Ce qui devait arriver arriva...ou presque... Le fait d'avoir un peu démoli et démonté certaines choses à l'intérieur de la maison a dû aussi aidé à fragiliser l'ensemble.

Nous maçonnons les supports des poutres et muraillères du futur plancher du rez de chaussée. Briques à maçonner et mortier de chaux.
Nous maçonnons aussi le soubassement du mur sud du bureau avec les parpaings récupérés et nettoyés du jardin toujours au mortier de chaux.

Le terrassier vient en fin de deuxième semaine et en une journée avec une machine on n'en fait des choses... La pelle et la pioche ont leurs limites...
Le muret de soutènement du jardin tombe sous les crocs.

L'emprise de la future extension est décaissée. Ca dégage de l'espace.

Une fois la place faite, les fouilles des fondations sont creusées, la belle terre végétale laisse place au lit de l'Adour rivière toute proche, des galets les uns sur les autres. Nous les réservons pour les futures fondations romaines (béton de chaux et galets).

Et voilà c'est presque fini... j'ai laissé la pelle histoire de faire style.

Semaine 17 : du 17 au 23 octobre
Avant de commencer à combler la cave avec de la terre que nous allons récupérer sur un gros chantier à proximité, nous préparons les plots de fondations sur lesquels vont reposer poteaux et mur en pisé. Coffrages et premiers tours de bétonnière...

Nous piquons aussi les peintures et enduits existants, travail de fourmis à la mine, merci Noémie. Après cette première tentative, nous employons la manière forte, masque, lunettes et disqueuse. Pour un nuage par temps clair...

Semaine 16 : du 10 au 16 octobre
Papy Diégo s'y met aussi, un petit coup de karcher par ci, un petit coup de karcher par là, les parpaings récupérés du jardin sont démoussés pour être réutilisés dans les meilleures conditions.


Et voilà le résultat, merci Diégo !

Entre temps les réflexions vont bon train, en attendant les retours de devis et leurs modifications pour le terrassements et les réseaux et la charpente et la couverture.

La question du puit canadien est au centre des questionnements. Son efficacité en fonction des investissements nécessaires pour sa mise en oeuvre (terrassement, linéaire de tuyaux, puisard, buse d'entrée d'air...) est remis en cause.
Pour qu'il soit efficace, la région et les différences de températures moyennes entre été et hiver ne sont déjà pas optimales. Une longueur minimale de 20 mètres est requise pour que l'échange thermique puisse s'opérer dans les meilleures conditions et ceci implique l'achat d'un tuyau spécifique (EPHD qualité alimentaire) et écarte la récupération (seulement 10m de tuyau disponible sur un autre chantier). Or les difficultés d'approvisionnement pour les tuyaux ou les puisards, leurs prix et leurs provenances (allemagne) aident à abandonner cette technique.

La géothermie se résumera donc à un circuit intérieur en tuyau non spécifique mais de type équivalent (gaine eau ou électricité en EP) avec un diamètre plus petit pour faciliter la mise en oeuvre.
Les arrivées d'air neuf se feront par deux principes simples autoconstruits. Pour l'été elle se fera en façade nord avec un passage de l'air au dessus d'une zone humide (bassin de récupération des eaux de pluie) pour le rafraîchissement de l'air avant l'entrée dans l'habitation. Pour l'hiver elle se fera en façade sud avec un système de capteurs thermiques solaires pour un réchauffement de l'air avant l'entrée dans l'habitation.

La suite au prochain épisode...

Semaine 15 : du 03 au 09 octobre
Emily est dispo cette semaine là donc on avance, on avance...
Après avoir découpé le ferraillage du linteau pour l'accès au chantier, la première livraison de sable et gravier arrive. C'est encore à peaufiner car la seule possibilité est de déposer les big bag presque au milieu...



La tranchée finie, 35m de long sur 70cm de profondeur par endroit... Le tuyau en plomb était en fait en ferraille, 94 kilos, nous en tirons 12 euros chez le ferrailleur. Nous avions déjà revendu les anciens tuyaux en cuivre, 9 kilos pour 40 euros (un peu plus rentable, même si je n'aime pas ce mot...).


Nous utilisons le fait d'avoir ouvert pour y mettre en place un drain, réglage des pentes, lit de sable, film géotextile, drain agricole, gravier et on referme le tout.

Le samedi c'est fête ! La main d'oeuvre afflue... Nous enlevons le reste du plancher, parquet et solives, le débit est impressionnant, merci Michel.


Nous transplantons un vieux rosier pour essayer de le sauvegarder des futurs coups de mini pelle lors du creusement des fouilles pour les fondations de l'extension. Merci Juliette et Karim.

Nous piquons encore quelques restes de béton, escaliers, dalles, tout y passe...

Nous gardons les restes de solives en bon état qui peuvent peut être nous servir plus tard, nous verrons bien...
Semaine efficace !

Semaine 14 : du 26 septembre au 02 octobre
Nous continuons la tranchée pour enlever le tuyau d'adduction d'eau en plomb.

Le plancher intérieur se déplanche, les poutres se dépoutrent, et les parpaings soutenant une partie du jardin se déparpainguent...


L'accès au chantier est possible nous le refermons avec une paroi en panneaux d'OSB récupérés sur une scène de spectacle à Lourdes sinon c'était au feu...Quel gâchis...Merci Robert...Hossein...

Semaine 13 : du 19 au 25 septembre
Les activités se multiplient...


Nous refermons l'atelier avec les anciennes portes.

Nous entamons la démolition du mur d'accès à la rue. Les premiers essais à la masse ne sont pas très concluants mais une fois le marteau piqueur en main et la technique rodée tout s'accélère. Les gravats sont toujours déposés dans la cave. Les premières couches de terre ne devraient plus trop tarder.

La moitié est tombée !

Quitte à disposer du marteau piqueur nous commençons à dégager l'ancien tuyau d'arrivée d'eau, tuyau en plomb et en sale état...

Semaine 12 : du 22 au 28 août
Nous finissons la cloison en palettes de l'atelier avec un bardage "maison", merci papy Diégo pour le bois. Nous continuons à enlever le coffrage perdu de la dalle de toit de la maison, il s'effrite par endroit...tout comme la dalle, il était temps d'intervenir. Dans le même temps l'ultime cloison se retrouve à la cave, qui monte, qui monte...
Merci Juju.

Semaine 11 : du 15 au 21 août
Nous démontons le faux plafond de la maison qui tombe en miettes par endroit...Une cloison et la cheminée y passent et la cave se comble au fur et à mesure.
Merci Marion et Raoul.

Semaine 10 : du 08 au 14 août
Le dimanche 7 était réservé au vide grenier, il nous reste pas mal de choses mais quelques unes sont parties tout de même. L'atelier qui paraissait s'être vidé se rerempli...jusqu'au prochain vide grenier...
Le dos va mieux, Je m'y remet doucettement. Nous décaissons la petite butte pour l'accès au chantier. Merci David pour les coups de pioche, de pelle et de main.

Semaine 09 : du 01 au 07 août
Le stand du vide grenier est fin prêt, nous allons bien voir ce qui va partir.
Le linteau en béton armé laisse des traces, dos bloqué pendant plus d'une semaine, je suis au ralenti...

Semaine 08 : du 25 au 31 juillet

Nous commençons à déposer le linteau pour réaliser l'accès au chantier depuis la rue. 50cm de béton armé à 3m de haut, ce n'est pas une mince affaire...Nous profitons du prêt du marteau piqueur pour piquer les dalles intérieures de la maison afin de finir de démonter les réseaux existants.
Dans le même temps nous trions la quincaillerie trouvée pour réaliser un prochain vide grenier et espérer nous débarrasser de quelques babioles sans avoir à les jeter. Nous dépoussiérons, briquons, brossons, classons...

Semaine 07 : du 18 au 24 juillet

Tout est prêt et nous trouvons un créneau d'une journée au climat plus clément pour déposer les plaques de fibro-ciment amiantées de l'atelier, changer un chevron ou deux, quelques liteaux et refaire un toit en OSB par dessus lequel on arrime une bâche de protection en attendant de finir le tout avec les bacs acier récupérés sur la maison. Merci à Mercedes, Kisko et Guillôôôme.

Les plaques en fibro-ciment amiantées ne sont pas prises dans les déchetteries publiques, la seule possibilité est soit de les enterrer soit même en les prenant dans une dalle (ceci nécessitant de les stocker en attendant, option rejetée) soit de les amener dans une déchetterie industrielle privée qui les reprend moyennant paiement (150€ / la tonne). Nous optons pour cette option mais elle implique de les filmer...sans caméra mais avec un film plastique...et de les mettre sur palette.

Après de multiples manipulations, les plaques arrivent tant bien que mal à la déchetterie. Voilà une bonne chose de faite.

Nous nous faisons prêter un petit marteau piqueur pour démolir le linteau pour pouvoir ouvrir toute hauteur sur la rue. Merci Raphaël et Anne-Marie pour le matos et les conseils et merci à Kisko pour les manutentions.

Semaine 06 : du 11 au 17 juillet

Les sanitaires (lavabo, cumulus, WC, douche et évier) sont démontés pour peut être être réutilisés ou donnés.

La tuyauterie eau chaude / eau froide en cuivre est démontée pour être revendue au poids chez un ferrailleur.

Nous préparons l'accès au chantier en montant une cloison en palettes réduisant la surface de l'atelier. Un soubassement en briques récupérées de la démolition des cloisons intérieures de la maison isole les palettes du contact direct de la terre.

Les patates sortent de terre, pour une première production personnelle c'est pas trop mal. Merci à Mercedes et Kisko, nos amis andalous, pour les coups de mains en tout genre.

Semaine 05 : du 4 au 10 juillet

Le démontage intérieur continue, les cloisons qui restent dans la maison y passent...
En extérieur, l'avancée se fait par petites touches, entre les averses, les fils électriques en aérien passant au dessus du jardin sont au sol.

Le 07 juillet le tampon est apposé, après de multiples péripéties administratives et normatives, nous avons le permis de construire !! Les vrais travaux peuvent commencer...

Je commence à décaisser la butte que l'on pensait être l'ancien compost pour permettre un accès véhicule à la petite maison du fond...En fait il s'agissait de la décharge : plastiques, aluminium, gravats, cannettes, bouteilles, sacs et autres déchets...Je trie, et le peu de terre récupérée part à la cave...

Semaine 04 : du 6 au 12 juin

Nous démontons les grosses pièces de l'atelier pour les donner à des connaissances qui en feront des oeuvres d'art ou les remettrons en état qui sait... La fonderie à métaux et son couvercle, un ensemble de tours à métaux, meules, et perceuse mécaniques, entraînés par un système de poulie et de courroies en cuir.
Merci à Markus et Jordi pour le démontage et le transport.

La démolition à l'intérieur de la maison continue, le placoplâtre part à la déchetterie, les rails métalliques sont donnés directement aux gens du voyage.

Les bois non réutilisables ou pourris sont brûlés dans un grand feu de joie...

Nous démontons l'installation électrique pas aux normes voir dangereuse de l'atelier. Merci à Bruno pour le coup de main.

Semaine 03 : du 16 au 22 mai

Nous continuons quelques plantations, tomates, potimarron et nous rechaussons les patates plantées et sauvages malgré les perspectives du chantier. Nous avons choisi le seul endroit du jardin qui devrait rester libre pendant le chantier on verra bien...

Nous commençons à démonter et déplacer certains établis et machines pour réaménager l'espace de l'atelier. Le but est de dégager le futur accès au chantier.

Début du Dossier de Consultation des Entreprises du projet et consultation des premiers artisans et entreprises, maçon, charpentier, électricien...

Semaine 02 : du 9 au 15 mai

Après quelques voyages à la déchetterie pour tout ce qui ne peut vraiment pas être réutiliser ou récupérer, on y voit un peu plus clair.

Nous continuons le tri et le nettoyage pour re-ranger l'atelier, dans le même temps nous mettons de côté de quoi faire une belle brocante...

En attendant l'acceptation du permis de construire, nous entamons les travaux intérieurs. Après avoir décidé de combler le volume de la cave pour des raisons d'hygiène et essayer de l'assainir, nous commençons le dépôt des cloisons et du plancher de la maison. Les gravats sont directement descendus dans la cave, ce qui évite les allers-retours à la brouette et à la déchetterie...

Le projet est de profiter du fait de combler la cave pour y insérer un système de puits canadien avec un réseau de tuyaux enterré.

Le premier pied...

Semaine 01 : du 2 au 8 mai

Pour commencer à investir les lieux nous allons y planter quelques patates, respectant la tradition du grand-père. Ce dernier ne venant plus, ces dernières années, que pour y faire pousser les fameux tubercules.

La terre y est meuble et très agréable à travailler. Nous décrétons aussi que plus une goutte de désherbant ne sera utilisé sur la parcelle.

Dans le même temps, nous commençons à soulever les tas de poussières et découvrons les premières pépites, des objets, outils et machines en tout genre. Le tri commence, le bois, les métaux, les livres, les papiers, la verrerie, les bouteilles...

Qu'est ce qu'on garde ? Qu'est-ce qu'on jette ? Qui pourrait récupérer ceci ou cela ? Comment pourrait-on le recycler ? Comment rerange-t-on tout ça ?

Permis de construire

Depuis presque 6 mois les réflexions et les envies vont bon train sur le devenir de cette petite maison.
Après consultation du service de l'urbanisme de la ville et de l'architecte des bâtiments de France et plusieurs modifications et adaptations successives, le dossier de permis de construire est déposé le 15 avril à la mairie de Bagnères-de-Bigorre.